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Football – Lionel Messi, meilleur joueur que scout : dix ans plus tard, que sont devenues ses 10 pépites pour l’année 2015 ?

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Les couleurs des selfies et les coupes de cheveux vous propulsent directement dans une époque. Sur un collage photo diffusé par Adidas, les visages d’une dizaine de très jeunes footballeurs posant fièrement avec une paire de crampons Messi15. Leur point commun : avoir été choisis par l’octuple Ballon d’Or lui-même, en 2015, pour rejoindre le projet « Backed By Messi » (littéralement « Soutenu par Messi ») en raison de leur potentiel de « futures superstars ».

Cinq Européens, trois Américains et deux Africains avaient été retenus parmi les dix élus. Tous approchent désormais la trentaine ou l’ont déjà atteinte, et ont connu des carrières aux trajectoires radicalement différentes. Et dix ans plus tard, le constat est implacable : Lionel Messi a clairement moins de talent pour détecter ses successeurs que pour slalomer entre les défenseurs. Passage en revue des parcours plus ou moins brillants de ses dix protégés.

Les demi-réussites

Entendons-nous bien, à l’échelle du footballeur moyen, les carrières de ses joueurs sont tout à fait brillantes. Mais en 2025, dix ans après avoir été désignés comme étant capables de devenir certains des meilleurs footballeurs du monde, aucun n’a vraiment atteint ce statut. Des dix prospects, celui qui s’est le plus rapproché du Soleil est sans aucun doute Timo Werner (Tottenham). Celui qui allait se révéler au VfB Stuttgart à l’époque aurait pu devenir une superstar. Mais il n’a jamais été capable de reproduire en Premier League ce qu’il avait montré en Bundesliga. Transféré pour 53 millions d’euros de Leipzig à Chelsea en 2020, où il remportera la C1, il n’a marqué qu’un seul but en 2024-2025 avec Tottenham.

Parmi les autres ex-pépites à avoir réussi une carrière au niveau européen, on peut compter les deux internationaux ivoiriens Cornet Maxwel (Ham West) A Jeremie a (OGC Nice). L’ancien Lyonnais n’a jamais atteint son plein potentiel, mais a tout de même joué une cinquantaine de matches de Coupe d’Europe – dont 23 de C1 – et a accroché une Ligue Conférence à son palmarès en 2023 avec West Ham. Son coéquipier en équipe nationale a, lui, plus brillé en Serie A qu’en Ligue 1 et a remporté la CAN en 2024, même s’il n’a pas non plus titillé le très haut niveau qu’on lui prédisait lorsqu’il était à Chelsea. Enfin, le Russe Aleksey Miranchuk (Atlanta United FC), a lui quelques belles années derrière lui. Avec l’Atalanta, il a remporté une Ligue Europa en étant l’un des titulaires réguliers de l’équipe en 2024.

Lecce-Atalanta, Serie A 2023-2024: Aleksey Miranchuk (Atalanta). Photo de Maurizio Laganà pour Getty Images

Crédit: Getty Images

Les espoirs déchus

Entre les gros ratages et les petites déceptions, une petite partie de ces dix joueurs ont pu donner l’espoir de réaliser une belle carrière avant de s’effondrer. C’est par exemple le cas de Rony Lopes (Farense). En 2015, l’ailier venait d’arriver à Monaco en provenance de Manchester City. Quatre ans plus tard, le Séville FC mettait 25 millions d’euros sur la table pour le recruter, convaincu par ses saisons prometteuses sur le Rocher. Il ne s’y est jamais imposé et, après des prêts à Nice, à l’Olympiakos, et même à Troyes en Ligue 2, Rony Lopes est retourné au Portugal. Il y avait des raisons d’y croire, mais pas grand-chose n’a fonctionné après Monaco.

Ron Lopes Avec Farense en Bind Portugal devant Benfica, LE 2 Avril 2025

Crédit: Getty Images

Le Brésilien Kenedy (Real Valladolid) avait lui aussi réuni toutes les conditions pour devenir une star. L’ailier gauche venait d’arriver à Chelsea depuis Fluminense avec un statut de grand espoir. Il ne s’est jamais vraiment imposé à Londres, où il s’est plutôt fait remarquer pour ses actions assez stupides en dehors du terrain comme lorsqu’il avait été renvoyé d’un stage de présaison après avoir posté une story Instagram raciste en Chine. L’Espagne et LaLiga, où il s’est plus ou moins installé depuis cinq ans, lui ont mieux réussi. Même si cette saison, il n’a engrangé que sept petites minutes de jeu avec Valladolid.

Les énormes flops

Particulièrement célèbre auprès des joueurs d’un certain jeu vidéo de football, l’attaquant américain Gyasi zardes (MLS Pool) était l’un des deux éléments états-uniens de la liste. S’il a réussi une belle carrière internationale (68 sélections, 14 buts), il n’est jamais parvenu à s’exporter et est resté simplement un bon joueur de MLS. Un statut honorable, clairement pas le pire de cette dernière catégorie, mais à des années lumières de celui de superstar. Et lui ne l’a même pas touché du doigt. Tout comme son compatriote Khiry Shelton (Sporting Kansas City), avant-centre à la carrière encore plus modeste. Sa tentative de traversée de l’Atlantique a tourné court après deux saisons à Paderborn ponctuées de six matches en tout et pour tout avec l’équipe première.

Aux rayons des plus grosses déroutes, James Wilson (Northampton) est lui aussi bien placé. En 2015, il était l’un des éléments les plus prometteurs des équipes de jeunes de Manchester United. Mais lors d’une saison en prêt à Derby County en 2016, il a subi une lourde blessure à un genou, ce qui a coupé net sa trajectoire. Il n’a plus jamais joué en Premier League après cela, et évolue désormais en troisième division anglaise. Environ au même niveau qu’Acursio bentivegna (Pescara), lui aussi pensionnaire du troisième échelon national, mais en Italie. C’est sûrement le plus gros manqué de la liste. Il n’a joué que 7 matches de première division et a passé quasiment l’intégralité de sa carrière en Serie C ensuite. Définitivement, Lionel Messi ne devrait pas se reconvertir comme directeur sportif.

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