Mgr Laurent Ulrich a aussi rendu hommage à sa volonté de moderniser l’Église, un « grand navire » de 1,4 milliard de croyants, qui n’est pas « quelque chose que l’on manœuvre facilement et que l’on fait changer ». Mais François a réussi de « grandes modifications », a-t-il assuré. Notamment la mise en place d’une commission en charge du contrôle des finances au Vatican, « pour réformer des pratiques qui paraissaient obscures et qui ont été bien clarifiées », a salué l’archevêque de Paris.
Il a aussi souligné « l’empreinte forte de sa part de vouloir faire partager davantage le pouvoir, la responsabilité dans l’Église, aux hommes et aux femmes », en nommant notamment une religieuse à un ministère. « C’est un début, quelques pas », a-t-il appuyé.
Quant à son futur successeur, « les possibilités sont multiples, les cardinaux ne se connaissent pas tous en profondeur », a-t-il relevé, soulignant que le choix du conclave est un « jeu complexe ». Mais ce successeur devra être « un homme qui soit capable d’évoquer les problèmes, pas simplement de l’église, mais du monde », dans le sillage du pape François et de ses engagements pour « la paix », « l’écologie » et la « fraternité ». L’enjeu est « d’apporter des points de réflexion pour la conduite des affaires du monde », a-t-il ajouté.