Alors que Lionel Messi poursuit son parcours en MLS sous les couleurs de l’Inter Miami, l’Arabie saoudite n’a pas renoncé à son ambition démesurée.
Selon ESPN et d’autres médias, le puissant Fonds d’investissement public (FIP) du royaume a entamé des discussions préliminaires avec l’entourage du joueur pour envisager un éventuel transfert dès janvier 2025, soit six mois avant la fin de son contrat actuel.
Après une première saison 2023 prometteuse, l’Inter Miami traverse une période délicate. Malgré l’aura exceptionnelle de Messi, les résultats stagnent.
La défense affiche des failles, l’effectif est limité et les performances sous la houlette de Javier Mascherano laissent à désirer. Le fameux projet « Barça 2.0 », bâti autour de Messi, Busquets, Alba et Suárez, peine à tenir ses promesses. Sur le terrain, Messi se retrouve souvent seul à porter l’équipe — et quand il est en difficulté, Miami vacille.
À l’approche de la Coupe du Monde des Clubs, l’Inter Miami doit prouver sa crédibilité sportive. L’Arabie saoudite, elle, suit la situation de près. Déjà actionnaire majoritaire d’Al-Hilal, d’Al-Nassr, d’Al-Ittihad et d’Al-Ahli, le FIP rêve toujours de s’offrir le champion du monde 2022 afin d’accroître la notoriété de son championnat, à l’image du recrutement de Cristiano Ronaldo. Al-Hilal, qui avait échoué à convaincre Messi par le passé, serait en pole position si l’occasion se présente.
À 37 ans, la légende argentine reste pour l’instant concentrée sur son aventure à Miami et sur sa contribution au développement de la MLS. Pourtant, l’Arabie saoudite prépare patiemment les bases d’un contrat colossal, dans l’espoir que le rêve américain de Messi s’essouffle et que la porte s’ouvre enfin.