« Mon client a rencontré Lionel Messi ! »

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L’interlocuteur privilégié du client pendant son séjour, chargé de lui offrir une expérience sur mesure en fonction de ses souhaits et de ses envies. C’est ainsi que Pauline Bernard, directrice d’exploitation à Fleur de Loire, définit le rôle de concierge. Ce dernier est « en lien direct avec les agences de voyages qui vendent la destination ».

Dans cet hôtel cinq étoiles de Blois, dirigé par le chef Christophe Hay, deux concierges sont actuellement en poste : Enzo Lecharpe et Géraldine Debayle, qui s’attachent tout simplement « à rendre le séjour le plus inoubliable possible ». Jeudi 17 avril 2025, ils ont réuni des confrères de palaces parisiens pour une journée d’échanges, et de partage d’expériences. Et d’anecdotes, forcément.

D’abord, quelles limites ces concierges doivent-ils poser aux demandes des clients ? Pauline Bernard tente de répondre : « Je dirais que les limites doivent être celles du chef, en l’occurrence, pour nous, de Christophe Hay, de rester dans ses valeurs. Nous, il faut que nous restions en accord avec le local. »

Privatiser le château de Beauregard

L’heure est aux confidences, parfois insolites. Enzo Lecharpe raconte avoir eu « quelques très grosses demandes. Une famille, qui venait pour la première fois, souhaitait une expérience mêlant histoire, gastronomie et excellence. Nous leur avons privatisé le château de Beauregard et un chef italien spécialisé dans la cuisine de la Renaissance leur a concocté un repas. »

Pauline Bernard se souvient, elle, « d’un client québécois qui voulait rouler à nouveau dans sa première voiture, l’automobile mythique de Grace Kelly, la Sunbeam Alpine ».

Seul au sommet de l’arc de triomphe

Marko Tasic est concierge au palace Le Meurice à Paris. Et son anecdote à lui est particulièrement savoureuse. « Un client et son petit-fils de l’hôtel voulaient absolument rencontrer Lionel Messi (alors joueur du PSG). » Comment le concierge s’y est-il pris pour faire de ce rêve une réalité ? « Il faut contacter l’agent du joueur, et le convaincre. » Mais cela se paye : « D’une dizaine à une centaine de milliers d’euros. » Il n’en dira pas plus. « Et mon client a rencontré Lionel Messi ! »

Bastien Bonvarlet est concierge au Crillon, à Paris. « Nous n’avons pas forcément des demandes loufoques », raconte le professionnel. Mais exceptionnelles tout de même. Il cite pêle-mêle, « la privatisation d’un musée ou du toit de l’Arc de triomphe où le client boit un chocolat chaud en regardant la tour Eiffel s’illuminer ».

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